La première ministre Elisabeth Borne a dévoilé mercredi 14 septembre les grandes orientations énergétiques du gouvernement pour réduire les tensions sur le réseau électrique cet hiver.
Après avoir mis en place le bouclier tarifaire en fin d’année 2021, le gouvernement poursuit sa lancée afin de contenir la flambée des prix de l’énergie de 2023.
Le bouclier tarifaire, dont la fin était normalement prévue au 31 décembre 2022, va finalement être prolongé pour 2023.
Cette prolongation du bouclier tarifaire vaut pour « tous les ménages, les logements sociaux, les copropriétés, les petites entreprises et les plus petites communes », a précisé la Première ministre.
Quelles conséquences sur le montant des factures d’énergie pour les mois à venir ?
Grâce à la prolongation du bouclier tarifaire, la hausse des tarifs de gaz et de l’électricité va être limitée à 15% pour les ménages, contre un blocage des prix du gaz et une augmentation limitée à 4% pour l’électricité en 2022.
Concernant le gaz, Elisabeth Borne a évoqué une hausse de 25 euros supplémentaires par mois par foyer, contre 200 euros sans bouclier tarifaire.
Concernant l’électricité, la hausse de +15% représentera 20 euros de plus en moyenne par mois pour un ménage sur sa facture d’énergie, plutôt que 180 euros sans bouclier tarifaire.
Un chèque énergie prévu en parallèle du bouclier tarifaire
Un accompagnement spécifique pour aider les ménages les plus modestes sera mis en place, d’après la Première ministre.
« Des chèques énergies exceptionnels seront versés, d’ici la fin de l’année », a annoncé Elisabeth Borne.
Leur montant variera d’un montant de 100 à 200€ selon les revenus.
Cette aide concernera les 12 millions de foyers les plus modestes, soit quatre foyers sur 10 !
Plan sobriété énergétique pour une réduction de la consommation d’énergie
L’exécutif a également rappelé l’importance de la sobriété énergétique pour pouvoir passer l’hiver sans pénurie. Ménages, entreprises et établissements publics ont été appelés à effectuer le plus d’économies d’énergies possibles, avec pour objectif de diminuer de 10% la consommation électrique française par rapport à l’hiver dernier.